20110924 "Italie : exactement ce qu’il ne faut pas faire… "

[article © de Guillaume DUVAL (Rédacteur en Chef d’Alternatives Economiques) / 22.09.2011]

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"Après l’adoption d’un nouveau plan de rigueur, la note de l’Italie a été dégradée par Standard and Poor’s. Une preuve de plus que l’austérité n’est pas la solution mais le problème. L’Italie a besoin d’un nouveau gouvernement, de réformes structurelles, sûrement pas d’une cure d’austérité qui risque de la plonger dans la récession.

Le 20 septembre dernier, l’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé la note de la dette publique italienne, manifestant ainsi la défiance croissante des acteurs financiers à l’égard de la capacité de l’Etat italien de rembourser sa dette. Pourtant le parlement italien venait d’adopter quelques jours auparavant un plan d’austérité massif, après déjà un premier plan adopté en juillet. Une preuve supplémentaire que l’austérité n’est pas la solution mais le problème  : l’économie italienne aurait, à coup sûr, besoin d’un gouvernement plus crédible que celui de Silvio BERLUSCONI et de profondes réformes structurelles, mais certainement pas de plonger dans la récession à cause d’une cure d’austérité drastique…

La défiance accrue des investisseurs vis-à-vis de la dette publique italienne avait été la nouvelle la plus alarmante de l’été et reste la menace la plus lourde pour l’avenir de la zone euro. En effet, les 1900 milliards de la dette publique italienne représentent à eux seuls 20 % du PIB de la zone euro : on change de dimension vis à vis des « seulement » 350 milliards d’euros de la dette publique grecque, problème limité que les européens n’arrivent pas à régler depuis deux ans. La Banque centrale européenne a cependant accepté de se porter au secours du pays en rachetant sur les marchés des titres de dette publique italiens pour faire baisser les taux d’intérêt exigés par les investisseurs. Mais en échange elle a exigé le vote par le parlement italien, qui s’est exécuté le 15 septembre dernier, d’un nouveau plan d’austérité de 54 milliards d’euros, soit 3,4 points de PIB, pour les deux ans à venir, après déjà un plan de 80 milliards d’euros, 5 points de PIB, adopté en juillet dernier.

Avant même cette ....................."

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