20111109 Dossier > "Crise, Faillite et Défaut : Economie et Politique de la Restructuration de la dette Islandaise"

, par attac87

[Dossier © Les Economistes Atterrés / Benjamin CORIAT & Christopher LANTENOIS / 20 mars 2011]

>>>>>>>>>> A la lumière d’un automne 2011 tumultueux sur le plan de la Crise Financière, Attac 87 remet en lumière ce dossier des Economistes Atterrés de mars dernier, qui détaille en 23 pages comment les Citoyens Islandais ont choisi de montrer qu’il existe d’autres solutions, et de les adopter, contre les avis du FMI et des "Experts" de l’U.E....... Voici les premières lignes, et la suite sur le lien qui vous sera indiqué ci-dessous........

"Olafur Ragnar Grimsson, Président de la République islandaise, Octobre 2010 :

“Peut-on demander aux gens ordinaires – les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières – d’assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? Cette question, qui fut au cœur du débat dans le cas de la banque islandaise Icesave, va être la question brûlante dans de nombreux pays européens.”

Pourquoi aujourd’hui revenir sur la crise islandaise ?

Ce petit pays n’est plus guère sous les feux de l’actualité. Certes il a connu une crise bancaire et financière spectaculaire qui a conduit l’Etat et le pays entier aubord de la faillite. De plus, s’ils sont importants, les montants des dettes en jeu (quelques dizaines de milliards d’euros) ne sont pas susceptibles de perturber gravement les équilibres financiers internationaux. Enfin aux dernières nouvelles,les choses là-bas vont mieux : baisse de l’inflation, reprise de la croissance, baisse du chômage...

Alors donc : pourquoi y revenir ?

Pour trois raisons au moins, pensons-nous. La principale est que si la crise islandaise est par bien des aspects la « sœur jumelle » de la crise irlandaise, elle s’en distingue par plusieurs traits, dont le plus saillant est que d’emblée, sitôt la crise bancaire installée, l’Islande s’est engagée dans une direction originale, visant à faire payer l’essentiel de la dette bancaire par les créanciers eux-mêmes.

Après de longues négociations et tractations et une mise à jour expresse des lois sur les faillites, il s’est passé rien moins que ceci : l’essentiel de la dette bancaire islandaise est restée une dette bancaire privée. Les banques débitrices ayant fait défaut, ce sont les créanciers (et notamment les créanciers constitués pour l’essentiel d’investisseurs institutionnels non résidents) qui vont assumer ce défaut. Last but not least, le projet de compromis établi sur la partie de la dette pour laquelle l’Etat islandais s’est trouvé contraint d’apporter sa garantie a été finalement rejeté, à l’occasion d’un référendum exigé par une pétition gigantesque rassemblant presque 1/3 des électeurs de l’île. L’organisation de ce référendum, qui venait couronner une............."

La suite de ce dossier et l’accès à l’intégralité du document sur le lien > http://atterres.org/article/crise-faillite-et-d%C3%A9faut-economie-et-politique-de-la-restructuration-de-la-dette-islandaise