20111008 "Pourquoi les banques ne voient pas la fin de la crise ?............"

, par attac87

[Dossier d’Audrey FOURNIER © Lemonde.fr Economie / 07.10.2011]

>>>>>>>>>> "Alors que le pire semblait passé, les banques européennes, pourtant réputées pour leur solidité, sont victimes d’une crise de défiance sans précédent.

Comment ont-elles échoué à rassurer sur leur capacité à surmonter la crise ?

2001 - 2008, une courte décennie de flambe

Septembre 2001. Quatre avions détournés s’écrasent aux Etats-Unis et sonnent le glas du XXe siècle. La bulle Internet, hypertrophiée, achève de se dégonfler dans le sillage du moral de l’Amérique.

Résiliente, celle-ci relève la tête. Six ans plus tard, les stigmates ne se voient plus. Europe, Chine, Inde, Etats-Unis, Brésil... La croissance fleurit à de nombreux endroits du globe, et les places boursières se refont une santé.

Mais au premier semestre 2007, après plusieurs années d’euphorie, les marchés commencent à se retourner. Très vite, la crise boursière contamine les banques, américaines dans un premier temps. A l’époque, on croit encore que la crise restera sur le sol américain. En effet, il n’y a que les Américains pour inventer les subprimes, pense-t-on, ces crédits immobiliers "pourris", accordés à des particuliers trop modestes pour contracter un prêt dans des conditions normales.

Frappé par la conjonction d’une forte hausse des matières premières, d’un effondrement de l’immobilier et des marchés d’actions, le secteur bancaire américain est violemment secoué dès 2008. Premières victimes de ce séisme : de grandes banques d’investissement pourtant bien capitalisées et extrêmement bien notées, tel Lehman Brothers, incapables de gérer leur exposition aux actifs toxiques, dont les fameux produits dérivés issus de la titrisation des subprimes.

•Les banques : premières coupables, premières blanchies

En 2008, le refinancement des banques pose déjà problème : elles subissent de plein fouet un "credit crunch" lié à des tensions sur le marché interbancaire, dont les premiers signes étaient palpables dès l’été 2007. En effet, les banques prêtent toujours un peu plus d’argent qu’elles n’en possèdent, elles doivent donc trouver la différence en empruntant sur le marché interbancaire. Si elles n’y parviennent pas, elles sont obligées de trouver leur financement ailleurs. En dernier ressort, c’est à l’Etat qu’il revient d’assumer cette tâche.

Face à l’ampleur du choc, les gouvernements interviennent rapidement. La Federal Reserve (banque centrale américaine) procède à la nationalisation des établissements les plus en difficulté (Fannie Mae, Freddy Mac, AIG). En France, la Société de financement de l’économie française se porte au secours des établissements à la peine pour redresser la barre.

Dexia, sur la sellette pour avoir avalé 6 milliards d’euros de fonds publics pour se renflouer et pour avoir distribué des bonus indécents à ses........................"

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